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Réflexions sur les forêts

La surface forestière croît. Certains s'en réjouissent, d'autres vivent cela comme le signe d'un "abandon", inquiets de la déprise agricole et de l'exode rural... La forêt, ou plutôt les forêts, nous évoquent des ressentis, des souvenirs, des désirs et des a priori parfois contradictoires. A l'instar de Nature Comminges dans les Pyrénées Ariégeoises, nous avons créé un Observatoire de la Forêt Ardéchoise, ouvert à tous les acteurs forestiers, pour débattre, mutualiser et échanger sur l'avenir des forêts. Des actions de sensibilisation et une enquête participative pour localiser les îlots de vieilles forêts sont menées sur le département.

Vendredi 13 septembre 2019 Forêt

A propos du plan forêt du Conseil Départemental

Les forêts, bien que très fortement anthropisées, sont de écosystèmes et ce, avant d’être des ressources potentielles. Dans le monde actuel, il est devenu clair que la nature est LE contexte au sein duquel se constituent les projets et les activités humaines, en compatibilité avec elle (Barnosky 2012).

Un plan d’action concernant un milieu naturel (ici, la forêt) doit se situer dans le contexte de l’évolution des espèces et des écosystèmes ainsi que dans celui du changement global (changement climatique, évolution technoscientifique, évolution démographique etc.).
La FRAPNA Ardèche n’a pas de réponse toute prête face à une problématique nouvelle qu’il conviendrait d’aborder avec des acteurs de divers horizons. C’est un des buts majeurs de la création par notre association de « l’Observatoire des Forêts d’Ardèche », qui a vocation, outre celle de compilation de données, à être un creuset d’idées et d’échanges en vue de développer une approche systémique, même si le réductionnisme reste utile pour la compréhension des phénomènes locaux.
Le changement climatique global ne peut plus être évité ni stoppé. Il est en effet, dans la nature, des processus qui peuvent devenir irréversibles (c’est même probablement la règle) lorsque certains seuils sont dépassés (Barnosky 2012) et celui-là en est un.
L’augmentation moyenne prévue de 2 à 4° pour un avenir proche (plutôt plus près de 4°C selon l’avis actuel des experts) ne peut se traduire sous forme de prédictions météorologiques précises, mais il est clair qu’elle va bouleverser nos vies et nos paysages.

● Prise en compte du changement climatique

Une des caractéristiques des systèmes naturels est que leur dynamique résulte des interactions entre les éléments. Cette dynamique est issue de la configuration du système et conditionne l’évolution de l’ensemble. Ces composants sont l’aboutissement actuel d’une coévolution au sein de l’écosphère (et au sein des écosystèmes plus petits qui les concernent).
Actuellement, en ne considérant, pour simplifier, que le changement climatique dans le changement global, on constate que les températures moyennes augmentent, mais que surtout, elles le font à une vitesse inégalée dans l’histoire du monde vivant (GIEC 1997, GIEC 2016). En réponse à l’augmentation des températures moyennes, les écosystèmes vont évoluer (adaptation à la température et ses conséquences, migration vers le nord ou en altitude). Une question importante est de savoir si l’adaptation des espèces composant l’écosystème en question peut être suffisamment rapide. La réponse est déjà négative avec le réchauffement actuel. On a montré en effet que les oiseaux n’arrivent pas à suivre la remontée vers le nord de la ligne des températures moyennes . Une autre conséquence de ce changement ultra-rapide est que, les composants des écosystème n’évoluant pas à la même vitesse et ne réagissant pas de manière forcément cohérente entre eux aux variations du milieu, on peut s’attendre à des désordres systémiques, voire des transformations majeures des dynamiques des écosystèmes
avec disparition de certains de leurs composants (Maclean 2011). Par contre, les connaissances théoriques sur les systèmes complexes connectivistes suggèrent que le maintien d’un bon niveau de diversité et de connectivité doit permettre de mieux résister aux effets du changement climatique, ce qui est confirmé in situ par de récentes publications (Gaüzère 2015). Il s’agit d’un chapitre qui nécessiterait des approfondissements pluridisciplinaires dans le cadre de ce plan forêt.

● Modification des signaux habituels

Ces modifications dans l’organisation systémique engendrent également des modifications dans les signaux d’interprétation des animaux (voire d’autres règnes).
L’optimisation réalisée par l’évolution des espèces résulte en une simplification du repérage des ressources, notamment alimentaires via des signaux simples correspondant à des conditions de vie favorables. Les changements globaux peuvent se traduire par des changements de correspondance qui font qu’un même signal peut désigner maintenant un milieu défavorable, réalisant ainsi un « piège écologique » attirant les animaux en un lieu où ils ne peuvent survivre ou qui les met en position défavorable (Robertson 2013, Schlaepfer 2002). Il en est de même avec certaines modifications écologiques d’origine directement humaine, par exemple pour la pie-grièche écorcheur, qui va ainsi être attirée par les jeunes plantations d’épicéa dans lesquelles le passereau est détruit par la prédation (Hollander 2011).

De même, les coupes rases sont identifiées par certains oiseaux comme étant des clairières. Les clairières sont des milieux riches en nourriture et en abris, qui attirent ces oiseaux. La confusion dans la signification des signaux entraîne la destruction, non seulement des individus localisés sur les lieux de la coupe rase, mais aussi de ceux alentour qui sont ainsi trompés. Là encore, le changement global devrait aggraver ces phénomènes très préjudiciable à la préservation de la biodiversité.

● Anticipations

Il existe des cartographies supposées prédire l’évolution des aires de répartition de telle ou telle espèce forestière en fonction des températures prévues et de la géologie. Certains les utilisent déjà pour planifier les travaux forestiers « en tenant compte de l’avenir ». Or, d’une part, le réchauffement global ne se traduit pas directement en prévisions météorologiques, mais surtout, même si de telles prédictions climatiques étaient fiables au niveau loco-régional, elles nécessiteraient que tout l’écosystème, non modifié, migre avec les arbres, ce qui, comme on vient de l’évoquer, ne peut être le cas. La seule évolution des températures ne permet pas
de prédire l’avenir de telle ou telle essence. En se basant pourtant sur ces cartes, certains projets sont développés proposant de planter des espèces supposées correspondre aux conditions futures. Or, outre les critiques précédemment énoncées, la généralisation de telles pratiques pourrait se montrer dangereusement contre-productive. En effet, d’une part, le risque existe, évidemment, que soient une fois de plus choisies des espèces exotiques qui, justement, n’ont pas co-évolué au sein des écosystèmes dans lesquels ils sont introduits, les ruptures d’historicité ayant les conséquences que l’on sait et d’autre part, comme nous l’avons
souligné, le paramètre crucial est bien la vitesse d’évolution des températures et autre paramètres liés au changement global, qui ne correspondent plus aux vitesses habituelles d’évolution tolérables par les écosystèmes. L’objectif n’est donc pas d’accélérer encore les effets du changement global en les anticipant, mais bien au contraire de tout faire pour les ralentir, en espérant ainsi permettre une adaptation systémique sans effondrement de la dynamique des systèmes. Les résultats issus des modèles théoriques montrant que, en gros, la complexité du système traduit par le nombre et la diversité des éléments et leur degré de connectivité (non quelconque évidemment) augmente la résistance au changement.

Des études in situ commencent à paraître, qui les confirment dans la réalité. Ainsi, une excellente étude menée sur des oiseaux a montré, via ces indicateurs, que les écosystèmes des réserves naturelles où la biodiversité est encore suffisamment conservée, la tolérance au changement climatique est supérieure aux écosystèmes avoisinants (Gaüzère 2016). On entrevoit ici que la plantation de monocultures d’essences exotiques prétendument adaptées aux conditions futures (chênes rouges par exemple) serait une erreur plus que probable (Letourneau 2011).

● Maladies et dilution

Autre effet attendu du changement global : l’émergence de maladies, surtout de maladies microbiennes à insectes vecteurs (Auld 2017). Pour ce qui concerne les forêts, elles peuvent concerner les arbres, des éléments autres des écosystèmes forestiers, ou les humains via des réservoirs de virus1 et/ou des vecteurs vivant dans ces écosystèmes (un exemple est donné par la maladie de Lyme, qui a émergé dans les années 1970). Il peut s’agir d’une évolution de pathogénicité d’un agent déjà présent, mais il peut s’agir aussi d’une maladie importée, avec, là encore, les effets d’une rupture d’historicité. Citons Civitello et al. dans une revue concernant plus de 200 évaluations scientifiques : « Par conséquent, le déclin de la biodiversité induit par les activités humaines pourrait augmenter les maladies humaines et
non humaines et diminuer les productions agricoles et forestières » (Civitello 2015).
L’éventail des individus sensibles à la maladie est en règle assez restreint. Par contre, le vecteur et/ou le pathogène peuvent infester des individus peu sensibles ou résistants. Ces derniers produisent ainsi un effet de dilution du pathogène en diminuant la gravité de l’infection (Civitello 2015, Jactel 2007, Haas 2011) . Il en est à peu près de même pour ce qui concerne les pathogènes humains dont le réservoir de virus est constitué par des populations animales forestières ou en partie forestières (Hantavirus par exemple) (Osfeld 2012, Ewaddle 2008). Ces effets de dilution ne sont pas aussi simples qu’énoncés ici. Notamment, il a aussi été décrit expérimentalement des amplifications des effets pathogènes par la diversité des hôtes, mais ceci ne concerne qu’une très faible partie des cas (Keesing 2006). De plus, il a été montré que ces amplifications ne se manifestent pas si la population, diverse, est confrontée à une population également diverse de pathogènes (Johnson 2013). Finalement, une forêt saine est constituée d’essences variées polyclonales, infestée d’une grande variété de pathogènes.
Autrement dit: une forêt saine est une forêt spontanée…

Là encore, on voit l’effet pernicieux des monocultures, forestières ou agricoles d’ailleurs, effet d’autant plus accentué si ces monocultures sont pauciclonales, voire
monoclonales, engendrant un recours quasi obligatoire à des pesticides qui, eux-mêmes, induisent d’autres perturbations, y compris pour la santé humaine.
Le rôle des pouvoirs publics est de favoriser voire de susciter des méthodes d’exploitation adaptées à la diversité forestière et non d’adapter la forêt (qui, alors, n’en est plus vraiment une) à ces techniques d’exploitation industrielles incohérentes avec la complexité des situations réelles.
L’Ardèche possède sur ces questions un savoir-faire, notamment avec le collectif Bois 07, qui met déjà en oeuvre sur le terrain des techniques pertinentes.

● Vieilles forêts et forêts anciennes

Outre le caractère patrimonial des vieux arbres et des vieilles forêts, qui ne doit pas être négligé, certaines espèces ont besoin d’une continuité de présence de vieux arbres. Ainsi, des lichens mettent cent ou deux cents ans avant de fructifier. Une interruption de la présence de vieux arbres par une coupe rase par exemple entraîne ipso facto la disparition de l’espèce. Du fait de la destruction massive des forêts au début de l’ère industrielle, seuls des lambeaux de vieilles forêts subsistent en dehors des zones montagneuses, dans des endroits peu accessibles.
Le développement frénétique du bois-énergie allié à l’accroissement des capacités techniques de pénétration des milieux fait craindre pour ces espaces devenus relictuels mais à très haute valeur écologique.

Plusieurs programmes ont été lancés pour inventorier ces vieilles forêts ou les forêts anciennes, ainsi, pour la zone méditerranéenne, le programme « Forêts Anciennes à Haute Valeur de Conservation » (FAHVC) du WWF. La FRAPNA Ardèche a effectué une cartographie des vieilles forêts de montagne et poursuit actuellement celle du reste du territoire départemental, avec l’aide du Département et de fondations.
Il est indispensable que les politiques départementales prennent ces données en compte et acte la volonté de préserver ces zones. Notamment, aucun crédit ne doit être apporté à des projets mettant en jeu la pérennité des ces vieilles forêts. C’est pourquoi le financement d’éventuelles dessertes forestières, ou d’exploitation par câbles doit être conditionné à l’absence d’impact sur les vieilles forêts. Il nous semble capital que de telles aides ne soient pas utilisées pour exploiter des vieilles forêts, conservées jusqu’ici grâce à leur inaccessibilité. La poursuite des inventaires des vieilles forêts d’Ardèche doit être planifiée et financée par les institutions.
L’Ardèche abrite aussi la forêt de pins de Salzmann de Malbosc-Banne, qui est l’une des plus anciennes forêts de France, sauvée de la destruction par l’association Cèze et Ganière et la FRAPNA. Malgré l’investissement du Conseil Départemental au titre des ENS, cette forêt reste à la limite de la viabilité du fait de la taille réduite des effectifs de pins de Salzmann. Le Conseil Départemental et les forestiers (ONF et CRPF) sont conscients des problèmes et des enjeux liés à ce boisement, les efforts doivent être poursuivis pour préserver cette forêt.

● Projets d’aménagements routiers

Suite à des crédits européens, des monocultures d’allochtones (Douglas) ont été établies dans des endroits où les routes ne permettent pas une exploitation classique (industrielle) de ces plantations. Au moment de récolter ces arbres, cette erreur de jugement apparaît. Dès lors, soit on la « corrige » par des aménagements routiers (on adapte le paysage à l’erreur initiale) soit on utilise des techniques de coupes sélectives (afin d’opérer progressivement une diversification des peuplements avec des essences autochtones) avec, par exemple, sciage sur place si c’est possible afin de ne pas dépendre de grumiers de forts
tonnages.

Une fois de plus, le problème doit être analysé dans la perspective moderne, c’est à dire celle du changement global. Un ensemble de solutions doivent être étudiées et non seulement celle, automatique, du passé et le calcul du bilan carbone comparatif doit être effectué, quitte à surseoir aux décisions opérationnelles. Une politique ne peut pas, à la fois, s’alerter du danger vital du changement climatique et l’ignorer dans ses décisions. Il est du rôle du politique d’œuvrer pour le bien commun et non de produire des réponses automatiques à des problèmes réduits au contexte local.
Bien entendu, une étude économique (rapport du bois extrait par rapport au coût des aménagements routiers) et de l’impact sur les ressources (tant sur les produits pétroliers que les granulats issus de carrières de calcaire) qui ne sont pas inépuisables doivent aussi être menées avant toute décision.

● Observatoire des forêts d’Ardèche

Afin de regrouper les données concernant les forêts en Ardèche et d’instituer un lieu de réflexions indépendant, la FRAPNA Ardèche a créé l’Observatoire des forêts d’Ardèche, ouvert à tous les acteurs concernés, y compris les citoyens sensibles à ces questions. En effet, comme on vient de l’évoquer, la forêt est avant tout un milieu naturel, et c’est dans le cadre général de l’évolution et du changement global que la politique la concernant doit être construite, en tenant compte du caractère systémique de l’organisation du vivant.
La FRAPNA sollicite donc des moyens financiers pour pouvoir donner à ce lieu d’échanges la dimension qui lui convient.
Enfin, la sensibilisation des publics aux enjeux forêt et bois doit absolument avoir un volet sur le fonctionnement de l’écosystème forestier et sur le rôle particulier des vieilles forêts et ne doit surtout pas se limiter aux « métiers de la forêt et du bois ». C’est pourquoi la FRAPNA est à intégrer en tant que partenaire pour la mise en œuvre d’actions de sensibilisation sur ces thèmes.

1 Le terme « virus » dans cette expression en usage en épidémiologie désigne en fait tout pathogène, quelle que soit sa place dans la classification et non seulement les virus au sens moderne du terme.

Bibliographie

– Auld, K.J.R. & Brand, J. « Simulated climate change, epidemic size and host evaluation across host-parasite populations » Glob Change Biol 1-9. Doi: 10.1111/gcb.13769.
– Barnosky, A.D. et al. (2012) « Approaching a state shift in Earth’s biosphere » Nature 486 : 52- 58 doi:10.1038/nature11018.
– Civitello, D.J. et al. « Biodiversity inhibits parasites : broad evidence for the dilution effect » PNAS 112 : 8667-8671
– Ewaddle, J.P. & Calos, J.E. (2008) « Increased avian diversity is associated with lower incidence of human west Nile infection : observation of the dilution effect » PlosOne 3 (6) : 1-8.
– Gaüzère, P. Jiguet, F. et Devictor, V. (2015) « Rapid adjustment of bird community to local climatic variations and its functional consequences » Global Change Biology doi : 10.1111/cgb12917.
– Gaüzère, P., Jiguet, F. et Devictor, V. (2016) « Can protected areas mitigate the impacts of climate change on bird’s species and communities ? » Diversity Distrib. 1-13. doi : 10.1111/ddi.12426.
– GIEC (1997) « rapport spécial du GIEC – incidences de l’évolution du climat dans les régions : évaluation de la vulnérabilité » http://www.ipcc.ch/pdf/special-reports/spm/region-fr.pdf
– GIEC (2014) « Changement climatique – Incidence, adaptation et vulnérabilité – résumé à l’intention des décideurs ». https://ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg2/ar5_wgII_spm_fr.pdf.
– Haas, S.E. et al. (2011) « Forest species diversity reduces disease risk in a generalist plant pathogen invasion » Ecology Letters 14 : 1108-1116.
– Hollander, F.A. et al. (2011) « Maladaptative habitat selection of a migratory passerine bird in a human-modified landscape » PlosOne 6(9) : 1-11. doi:10.1371/journal.pone.0025703
– Jactel, H. & Brockerhoff, E.G. (2007) « Tree diversity reduces herbivory by forest insects » Ecology Letters 10 : 835-848.
– Johnson, P.T.J. et al. (2013) « Host and parasite diversity jointly control disease risk in complex communities » PNAS 110 (42) : 16916-16921.
– Keesing, F. et al. « Effects of species diversity on disease risk » Ecology Letters 9 : 485-498.
– Letourneau, D.K. et al. (2011) « Does plant diversity benefit agrosystems ? A synthetic review » Ecol Appl 21 : 9-21.
– Maclean, I.M.D. et Wilson R.J. (2011) « Recent ecological responses to climate change support predictions of high extinction risk » PNAS 108 : 12337-12342. Doi :
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– Ostfeld, R.S. & Keesing, F. (2012) « Effects of host diversity on infectious disease » Annu Rev Evol 43 : 157-182.
– Robertson, B.A., Rehage, J. & Sih, A. (2013) « Ecological novelty and the emergence of evolutionary traps ». Trends Ecol. Evol. 28 : 5552-560. doi :10.1016/j.tree.2013.04.004.
– Schlaepfer, M.A., Runge, M.C. & Sherman, P.W. (2002) « Ecological and evolutionary traps ».
Trends Ecol. Evol. 17: 474-480.
– Wu, X. et al. (2011) « Long-term effects of clear-cutting and selective cutting on soil methane fluxes in a temperate spruce forest in southern Germany ». Environmental Pollution 159 : 2467- 2475. doi:10.1016/j.envpol.2011.06.025.

Rendez-vous sur le site www.vieillesforets.com pour découvrir l’Observatoire des Forêts Ariégeoises, des articles et actualités trépidantes sur les forêts, partout en France.

Le Réseau pour les Alternatives Forestières (RAF) et son site Internet fourmille aussi d’informations et de contenus passionnants…

 

Publié par FRAPNA Ardèche

Le Vendredi 13 septembre 2019

https://www.fne-aura.org/actualites/ardeche/reflexions-sur-les-forets/

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