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Association Vivre en Pays d’Auze

Présentation succincte de l'association "Vivre en Pays d'Auze" et de ses actions

VIVRE EN PAYS D’AUZE

L’association a été fondée en 2011 par un petit groupe de résidents temporaires ou permanents.

Elle se situe dans la vallée de l’Auze, Chataigneraie Cantalienne, et concerne les villages de la vallée de l’Auze et leurs habitants.

Comme son nom le suggère, une première préoccupation est La protection de l’eau, ressource particulièrement fragile dans cette géologie particulière de masse granitique et de schistes.

L’activité économique essentiellement rurale suit la même évolution que partout en France, en Europe et au-delà.

DES RAISONS DE CONTESTER

L’inquiétude des fondateurs de VPA s’est exprimée d’abord individuellement pour contester un projet d’épandage de lisier de porc sur une grande surface du village de Sénezergues accompagnant l’agrandissement d’une ferme porcine dimension industrielle dans la commune de Junhac (2009).

La construction d’une salle des fêtes à Sénezergues (2010) pour un village de 180 personnes a fait l’objet de critiques pour des raisons de coût, inutilité, mépris du patrimoine environnant et autres aspects techniques.

LES CENTRALES PHOTOVOLTAIQUES

Mais ce sont les projets couplés de centrales photovoltaïques au sol à Marcolès (plus de 20 ha de forêt coupée 3 ans plus tôt dans le territoire d’un SAGE) et à Leygues de Sénezergues (Plus de 10 ha sur bonne terre agricole de pâturage à proximité des nombreuses sources de Leygues) qui nous ont convaincus qu’il était nécessaire de former une association pour lutter contre des projets nuisibles, développés sans concertation.

Opposés également à ces projets pour les raisons principales de l’emprise de terres agricoles et l’artificialisation qu’ils représentent, les syndicats agricole CR et Confédération Agricole se sont joints à nous pour une présentation au public à Cassaniouze en 2014.

Réunion publique  sur les panneaux solaires à Cassaniouze

Lors de l’implantation de la centrale photovoltaïque de Marcoles, nous avons rencontré à Maurs les autorités locales travaillant sur le SAGE, puis, en mairie de Marcoles, les représentants de la compagnie initiatrice de cette centrale pour leur exposer les enjeux écologiques et particulièrement la protection de l’eau qu’impliquait le processus du SAGE.

Les enquêtes publiques menées n’ont pas permis de prise en compte réelle des objections exprimées. Notre premier recours en justice, par un grand avocat de Clermont, ne pouvait aboutir pour un vice de forme évident. Les termes du permis de construire accordé par le préfet en 2012 n’ont pas été respectés puisque des milliers de plots bétonnés ont été injectés dans cette terre qui devait redevenir agricole à l’issue du contrat amphitheotique liant le propriétaire du terrain à l’entreprise de production d’énergie. Nous avons communiqué cette violation à la préfecture.

Nous continuons actuellement à tenter d’obtenir de la préfecture le rapport d’expert fait sur cette centrale en terre « agricole ». Un recours hiérarchique auprès du ministère de l’intérieur et de l’environnement n’a pas été suivi d’effet.

La Planquette

Robert Schilling alors président de VPA avait organisé en 2016 une réunion publique sur le processus de réhabilitation de l’Alagnon, dans une réunion publique à Cassaniouze.

En 2017  ce même objectif  eau, protection de quantité et qualité, nous a amenés à faire une excursion vers le cours d’eau de « La Planquette » à Senezergues, permettant aux participants, grâce à l’expertise de Joel Bec et Nicolas Lolive (CPIE Aurillac) des observations de ce que peut receler un modeste cours d’eau sain, des manières dont de petits travaux ruraux peuvent en affecter le débit, la force, les berges. A la suite de cette promenade, nous avons visionné dans l’ancienne école de Sénezergues » deux petits films sur la biodiversité des cours d’eau, ainsi que « La mort est dans le pré » sur les dangers de l’utilisation de pesticides en agriculture intensive en particulier, ceci en présence du premier adjoint du maire.

Réserve du Fel

Un de nos membres nous a guidés dans la découverte de la réserve naturelle du Fel, Nord Aveyron que lui et son épouse ont initiée et animent.

Beaucoup de nos excursions nous amènent dans les paysages très ouverts du sud de la Chataigneraie Cantalienne et les vallées escarpées le long de l’Auze. D’anciens hameaux remarquables reflètent parfaitement la géologie locale et l’activité agricole traditionnelle, dans leurs matériaux et les structures.  Ainsi l’association « Maisons paysannes de France » a partagé nos excursions localement à plusieurs reprises, dans un lien mutuellement enrichissant.

Publié par FNE Cantal

Le Jeudi 27 août 2020

https://www.fne-aura.org/actualites/cantal/association-vivre-en-pays-dauze/

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