Portraits de ceux qui font FNE Ain

Célia Bagneux-Chadefaux, 27 ans, administratrice bénévole à FNE Ain

À FNE Ain depuis 3 ans, j’y ai été dans un premier temps en mission de service civique pour la première édition de l’Altertour de l’Ain. Les rencontres faites ici ont fait que j’ai quitté ma chère ville de Lyon pour m’installer à Bourg-en-Bresse.
Par la suite j’ai été salariée, bénévole, co-présidente et aujourd’hui administratrice de l’association. J’ai rejoint le conseil d’administration avec l’envie d’apporter du sang neuf et des modes d’actions plus concrets.

Dans la vie j’aime faire du théâtre, la bamboche et les paillettes (biodégradables) !
Depuis toujours l’écologie et la protection de la nature sont des causes qui me touchent profondément. Agronome de métier, je me suis investie à FNE Ain dans la thématique de l’agriculture car je suis persuadée que les paysans ont un rôle très important à jouer dans la transition écologique.

Pour finir quelques mots de Jane Goodall :
« What you do makes a difference, and you have to decide what kind of difference you want to make. »

Bénédicte Gréa, 36 ans, chargée de mission en Éducation à l’environnement à FNE Ain depuis 10 ans

J’explique aux enfants ou aux adultes à travers des méthodes d’animation, l’importance de la nature et pourquoi il faut la protéger.

Emmanuel Hyvernat, administrateur bénévole à FNE Ain depuis 2020

Féru de rando en montagne dès l’enfance, j’ai développé des compétences écologiques par ma formation d’ingénieur en agriculture. Engagé dans un mouvement d’éducation populaire, puis au service d’ONG et dans une intercommunalité rurale, j’ai toujours promu les valeurs écologiques et sociales, en les ancrant dans le concret de l’action de terrain.

Hélène, 32 ans, animatrice nature et coordinatrice pôle EEDD (Education à l’Environnement et Développement Durable) à FNE Ain :

Je suis là parce que la préservation de l’environnement me préoccupe depuis presque toujours, que l’animation occupe une grande partie de ma vie (10 années en centre de loisirs et autre périsco avant d’arriver à FNE 01) et que je pense que la sensibilisation à la nature et à la préservation de l’environnement me semble une étape clé pour un monde plus “vert”.

Après, j’ai une autre vie à côté de FNE : guitare, dessin, jeux de société, ma fille de deux ans (les parties de Playmobil, la lecture d’histoires, les constructions de kaplas, les coloriages…) qui me donne une excuse pour jouer tout au long de la journée (mon travail me permet ça aussi d’ailleurs :)).

Olivier, 62 ans, trésorier bénévole à FNE 01

Je suis retraité depuis 2020, ancien instituteur puis directeur d’école dans l’Ain puis dans le Rhône.
Vers 13 ans, un attrait irrésistible pour la Nature sauvage ou spontanée a imprimé définitivement mon mental. Je pratique l’ornithologie depuis l’âge de 16 ans, j’ai notamment recensé et étudié pendant 15 ans, les 30 couples de circaètes dans l’Ain, ce qui m’a amené à découvrir toute la partie montagneuse du Bugey, Revermont, Haute chaine du Jura ainsi que la Dombes.

Tel un enfant, je m’émerveille sans lassitude de la beauté et de la perfection des oiseaux, des plantes, des serpents, des insectes, des vieux arbres. Je suis fasciné par la complexité des fonctionnements des écosystèmes spontanés ou dirigés tels les forêts, les prairies, les rivières, les sols.

Mon sang d’ancêtre de paysan s’est aussi exprimé : berger dans le Larzac en 1974, éleveur amateur d’oies, de moutons, de poules et le jardinage.

J’ai trop vite compris que la Nature était en train de disparaitre, j’ai adhéré à FNE Ain dès 1983. J’ai été Président, Secrétaire, simple administrateur et actuellement Trésorier de cette belle association. Je suis admiratif des personnes bénévoles qui sacrifient de leur temps libre pour défendre ce qu’il nous reste de Nature et faire en sorte que ce paradis sur terre reste vivable.
Le militantisme associatif est un loisir avec contraintes qui m’a apporté énormément de connaissances sur les relations Homme-Nature qui ont élevé mon niveau de conscience écologique, avec de belles rencontres humaines. Je vois que la jeunesse s’inquiète véritablement de son avenir et je ne peux pas la rassurer.