— Communiqués —

Rapport d’activité 2020

Vous trouverez ci-dessous le rapport d'activité de l'année 2020. Celui-ci rassemble l'intégralité des actions qui ont marqué l'année. En effet, la pandémie de Covid-19 ne nous a pas empêchés de mener à bien notre mission de protection de l’environnement, et nous a même amenés à développer notre imagination pour nous adapter à la situation.

Rapport moral – Anne LASSMAN-TRAPPIER, Présidente

2020… première année COVID. La pause offerte par le premier confinement en mars a été accueillie avec stupéfaction et, pour beaucoup d’entre nous, avec une certaine satisfaction. Celle du plaisir de revoir les animaux s’aventurer en ville et de ré-entendre les oiseaux chanter. Celle d’admirer un ciel limpide, sans traînées d’avions et sans pollution de l’air. Cette période a aussi été celle de la prise de conscience de notre grande vulnérabilité, de notre manque de résilience et de notre grande interdépendance (entre humains et avec l’ensemble du vivant).

Beaucoup se sont pris à rêver d’un monde plus solidaire, plus écologique, plus humaniste. L’idée d’un « monde d’après » corrigeant les travers et les excès de celui d’avant s’est imposée comme une évidence. Certains d’entre nous ont voulu croire en l’avènement rapide de ce nouveau monde. Il y aurait un grand soir, une prise de conscience soudaine et généralisée ! Notre Conseil d’administration a immédiatement choisi de réfléchir et de proposer des pistes d’évolution vers ce nouveau modèle de vie, tout particulièrement dans les domaines de la mobilité et de l’alimentation.

Une évolution enclenchée

Puis est venu le temps de la déception, avec le constat que les entreprises les plus toxiques du monde d’avant seraient les premières à bénéficier de milliards d’euros d’aides, sans conditions écologiques ou sociales : les compagnies aériennes, les constructeurs automobiles…

Il était sans doute irréaliste d’imaginer que le monde d’avant accepterait de s’effacer sans livrer bataille. La résistance du gouvernement au changement, à la transition, est en réalité celle des lobbies, qui ont beaucoup trop à perdre face à la transformation envisagée de la société.

Le changement est pourtant là et se met en place discrètement. L’éveil des consciences prendra du temps et la transformation de la société ne peut se faire en un instant, car il faut aussi s’assurer de la reconversion des emplois, par exemple.

Les signes prometteurs sont là

Le transport aérien a connu une baisse d’activité profonde et de longue durée.

La petite reine revient en force dans notre mix de mobilité, avec le succès des « coronapistes » du déconfinement, leur pérennisation un peu partout et l’augmentation spectaculaire de l’utilisation du vélo.

Le recours au télétravail va se généraliser (quelques jours par semaine), alors que le sujet était quasiment tabou avant la crise sanitaire. Il en va de même pour les réunions de travail.

Des changements essentiels ont eu lieu au niveau de notre consommation alimentaire, avec l’émergence forte d’une envie de consommer plus local, plus frais, plus sain, plus écologique.

La crise a eu pour effet de remettre en cause le tout urbain, avec l’éclosion visible d’un besoin de retour à la nature. Certains ont déjà franchi le pas et le bouleversement du marché immobilier en est le premier témoin.

Des mouvements de solidarité positifs sont nés de cette crise sanitaire, envers les personnels de santé, les agriculteurs et les personnes vulnérables en particulier.

Dans les urnes, une vague verte et citoyenne s’est manifestée en France lors du deuxième tour des élections municipales, à la sortie du premier confinement.

Dans les tribunaux, la tendance à une meilleure prise en compte de la défense de l’environnement se confirme. Elle est de bonne augure pour l’avenir.

Depuis des décennies, nous et nos prédécesseurs essayons de faire changer de cap à notre paquebot collectif, avec une grande détermination, mais à petits coups de rames, à la hauteur de nos moyens. Or, nous sommes aujourd’hui de plus en plus nombreux et la crise sanitaire a apporté un coup de rame supplémentaire, géant celui-ci. Même s’il peut paraître encore imperceptible, le virage est initié, il sera impossible de stopper ce mouvement vers un plus grand respect des grands équilibres naturels, qui nous sont indispensables.

Au sein de FNE Haute-Savoie, nos équipes ont su s’adapter avec agilité et imagination aux conditions inédites des confinements, en s’organisant pour travailler différemment et pour proposer des animations à distance. Cette réactivité a d’ailleurs été remarquée par la presse et par des philanthropes, qui ont décidé de nous donner en coup de pouce pour nous aider à mettre en œuvre nos ambitions pour l’éducation à l’environnement, version 2.0.

Malgré la crise sanitaire, nous avons réussi à financer la création de deux postes indispensables. Notre association a le plaisir de compter aujourd’hui dans ses rangs une juriste (Caroline) et une chargée de communication et fundraising (Zoé).

Ceci a été possible grâce au soutien grandissant de nos donateurs privés, qu’ils soient des membres du public ou des fondations. Merci pour la confiance que vous nous accordez !

Publié par FNE Haute-Savoie

Le Mardi 07 septembre 2021

https://www.fne-aura.org/communiques/haute-savoie/rapport-dactivite-2020/

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