— Communiqués —

Rapport d’activité 2021

Sortie de l'atlas des mammifères de Rhône-Alpes, première année du projet CIMaE, éducation à l'environnement, marches pour le climat... Découvrez ci-dessous le rapport d'activité de l'année 2021 !

Rapport moral – Anne LASSMAN-TRAPPIER, Présidente

Nous savons que la première cause de disparition de la biodiversité en France est la construction d’infrastructures (centres commerciaux, routes et autoroutes, immobilier, tourisme, etc.), qui provoquent la destruction de son habitat. Dans « le monde d’après », les projets d’aménagement sont malheureusement repartis à la hausse, à un rythme effréné même ! Nous avons le devoir de combattre les projets les plus dévastateurs et Dieu sait si nous sommes sur tous les fronts à ce sujet !

Nous agissons également pour améliorer la situation actuelle, en libérant les sols du goudron, du béton, en accompagnant la dé-bétonnisation des cours d’écoles, ou encore des parkings, pour faire revenir la nature dans nos villes et villages. Ceci permet de redonner des espaces à la biodiversité, mais aussi d’améliorer la qualité de vie des habitants.

L’autre menace pour le vivant, qui s’amplifie et a déjà d’immenses conséquences sur la biodiversité est le changement climatique. Cet impact est visible partout dans le monde. Les phénomènes météorologiques extrêmes s’enchaînent et emportent avec eux un nombre incalculable d’individus. Il est estimé par exemple que les incendies qui ont ravagé l’Australie pendant plusieurs mois à la fin 2019 et au début 2020, en lien avec la sécheresse et la canicule, ont causé la mort de plus d’un milliard d’animaux.

Nous savons que la première cause du changement climatique est la combustion des énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon). Or, la transition écologique, pourtant si nécessaire, a du mal à se concrétiser.

La construction d’infrastructures routières ou pour la production d’énergie, qui continue à grande allure aujourd’hui et nous engage sur la mauvaise voie pour des décennies encore, nous bloque dans le modèle économique du 20ème siècle. Dépassé, destructeur de tout ce qui est essentiel à la vie.

Nous sommes particulièrement concernés, puisque la Haute-Savoie est l’une des régions où les températures augmentent le plus vite.

D’après Météo France, Annecy a déjà atteint +2,2° de réchauffement et Chamonix +2,3°. L’accélération est forte ces dernières années et inquiétante pour notre avenir.

Le tout dernier rapport du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) propose enfin une feuille de route claire et chiffre les réductions possibles d’émissions de gaz à effet de serre pour chaque solution. Ce rapport doit guider l’action des décideurs et des citoyens.

Pour le GIEC, les solutions les plus efficaces pour faire baisser les émissions, mais aussi les moins chères à mettre en œuvre sont : le développement de l’énergie éolienne et de l’énergie solaire. Quelques projets de Centrales villageoises voient le jour actuellement en Haute-Savoie et c’est un bon début. Il faut aller beaucoup plus loin, car nous avons beaucoup de retard dans ce domaine et les marges d’action sont grandes.

L’autre famille d’actions qui permettrait d’immenses avancées est celle des sols, de la forêt et de l’agriculture. Là encore, le champ d’action est clair : il faut aller vers des pratiques agricoles qui permettent de séquestrer davantage de carbone dans le sol, il faut réduire la déforestation, restaurer les écosystèmes, reboiser et reforester.

Ensemble, les membres de notre fédération agissent déjà sur bien des fronts. Nous sommes heureux et fiers de cette dynamique, qui doit se poursuivre et s’amplifier, pour que nous puissions continuer à vivre dans un monde vivable.

Publié par FNE Haute-Savoie

Le Jeudi 01 septembre 2022

https://www.fne-aura.org/communiques/haute-savoie/rapport-dactivite-2021-2/

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