Communiqué – Campagne « AU FEU ! » : stoppons les brulages de déchets

Une campagne ouverte à toutes et tous pour limiter la pollution de l’air 

Dans le département de l’Isère où les épisodes de pollution atmosphérique sont de plus en plus fréquents, la pratique du brûlage de déchets à l’air libre est très régulièrement observée. Afin d’améliorer la qualité de l’air, le troisième plan de protection de l’atmosphère (PPA) de Grenoble Alpes Dauphiné, approuvé en décembre 2022, s’est fixé comme objectif de faire respecter l’interdiction de brûlage des déchets verts. Dans ce contexte, FNE Isère, avec le soutien de l’ADEME, l’agence de la transition écologique, lance la campagne participative AU FEU ! du 3 au 14 avril 2023. L’objectif de cette campagne saisonnière (printemps et automne) est de recueillir des observations de brûlages de déchets à l’air libre afin de mieux comprendre et caractériser le phénomène.
Au cours de cette période, signalez les brûlages de déchets à l’air libre dont vous êtes témoins sur le site et l’application Sentinelles de la nature. En quelques clics, vous participerez à la collecte de données scientifiques* et contribuerez à une meilleure compréhension du phénomène de brûlage.

Pour contribuer à cette campagne, nous invitions les personnes intéressées à participer à la formation « Devenez Sentinelles de l’air » le mardi 28 mars 2023 de 18h à 20h en visio.
>> INSCRIPTIONS

Brûler ses déchets verts, une pratique dangereuse pour la santé et l’environnement

Feuilles mortes, résidus de tontes ou d’élagage ou encore épluchures ménagères font partie des biodéchets et sont donc biodégradables. S’ils peuvent être valorisés directement sur place, en compost, en broyat ou en paillage, ils peuvent également être déposés en déchetterie. Pourtant, ils sont trop souvent brûlés, au détriment de notre santé et de notre environnement. En effet, la combustion à l’air libre des végétaux est une activité fortement émettrice de polluants. Ces polluants atmosphériques ont des incidences sur les écosystèmes mais aussi et surtout sur notre santé, notamment en participant au développement de maladies cardiovasculaires et respiratoires mais aussi en entraînant une diminution de l’espérance de vie, même à de faibles niveaux de concentration.

Un enjeu environnemental important en Isère, où les niveaux de pollution atmosphérique dépassent trop souvent les limites réglementaires

Au-delà du risque d’incendie et de la gêne occasionnée pour le voisinage, cette pratique contribue de manière significative à la pollution atmosphérique. Rappelons que brûler 50 kg de déchets verts émet autant de particules que 13 000 km parcourus par une voiture diesel récente et que la pollution de l’air provoquerait chaque année près de 4 300 décès prématurés dans la région Auvergne Rhône-Alpes.