14/ Éclairage nocturne et astronomie

Quelques éléments d’information

Le terme « pollution lumineuse » fait parfois débat ; les éclairagistes préfèrent souvent parler de « nuisances lumineuses », terme moins fort et plus subjectif. Ce débat est très bien restitué dans le rapport du Conseil général de l’Environnement et du Développement Durable de juillet 2014. Concernant les impacts sur le ciel noir de l’éclairage artificiel nocturne, nous considérons que c’est le seul domaine où le terme de nuisance est justifié dans la mesure où les effets sur la visibilité du ciel nocturne sont réversibles (contrairement aux impacts sur le vivant).

Le halo lumineux empêche de voir les étoiles, or le ciel étoilé est un patrimoine naturel à préserver pour que nous puissions garder le lien avec l’univers qui nous entoure. Une majorité de citoyens ne connaissent plus la voie lactée, disparue du ciel des zones éclairées.

Quelques pistes d’actions

Pour préserver une bonne qualité de ciel nocturne pour tous, il convient de respecter les 5 points de la charte FRAPNA, et notamment :

• éviter les lumières blanches : le halo lumineux est plus important avec les lumières blanches (effet Rayleigh)
• préférer les lumières monochromatiques oranges pouvant être filtrées : sodium basse pression, LED ambre

Réserve de ciel étoilé
Si votre territoire le permet, candidatez à la mise en place d’une réserve de ciel étoilé.
Ce label a été mis en place par International Dark-Sky Association (IDA) (association internationale pour un ciel noir).
En Rhône-Alpes une réserve de ce type serait pertinente sur des sites peu artificialisés et à l’écart des secteurs urbanisés comme les Haut-plateaux du Vercors ou dans les parcs nationaux alpins (Écrins, Vanoise).

Pour communiquer sur vos actions : participez au concours Villes et villages étoilés de l’ANPCEN.