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3 éléments à retenir de la réunion publique sur l’étude de zone du sud grenoblois

Lundi 17 juin, les services de l’Etat (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) organisait une réunion publique à Pont-de-Claix pour présenter l’avancement de l’étude de zone du sud grenoblois (SPPPY). Retour sur cette réunion et sur les résultats complémentaires des analyses de polluants sur le territoire.

Lundi 08 juillet 2019 Pollution

Des niveaux de pollution parfois plus élevés que les valeurs recommandées

Les dernières mesures qui complètent l’ensemble des données disponibles sont présentées par Atmo Rhône-Alpes (données sol) et ARTELIA (données végétaux). Ces concentrations de polluants sont généralement en dessous des doses légales actuelles, mais on observe parfois des dépassements ponctuels sur le territoire : dioxydes d’azote, particules fines…
En ce qui concerne les mesures de l’air, même si des progrès significatifs sont à noter depuis une dizaine d’années, certains composés présentent des niveaux ponctuels plus élevés (dioxines, 1,3-butadiène, toluène, chlorobenzène…).
Les sols et végétaux sont quant à eux parfois concernés par des teneurs en dioxyne et PCB supérieures à la valeur de recommandation allemande pour la restriction de cultures maraîchères notamment au nord de Pont-de-Claix.
Les résultats détaillés seront bientôt disponibles sur le site du SPPPY.

Une participation massive

Malgré une information tardive et limitée de la DREAL, la réunion publique a fait salle comble le 17 juin à Pont de Claix. Des riverains, des associations locales ou régionales : la FRAPNA Isère, ADICE, AR2PC, LAHGGLO… Ainsi que plusieurs représentants politiques : maires, le président de Grenoble-Alpes Métropole et maire de Pont-de-Claix Christophe Ferrari, le sénateur Guillaume Gontard ou encore la députée européenne Michèle Rivasi. Cette participation témoigne de l’intérêt des habitant.es de sud grenoblois pour la qualité de leur milieu de vie.

Les effets cocktails, oubliés de l’étude de zone

Le débat animé a mis en lumière la contrainte trop rigide de l’étude de zone, qui se cantonne à mesurer des polluants sans lien direct avec la santé de la population. Plusieurs citoyen.es ont souligné la nécessité d’accompagner l’étude de zone d’une étude sanitaire : cette étude serait basée sur une observation directe des populations locales et sur la prise en compte des effets cocktails. En effet, la multiplicité des polluants serait associée en partie à la présence d’activités chimiques et industrielles sur le territoire.

La phase finale de l’étude de zone doit démarrer, son acceptation va dépendre de la prise en compte réelle des inquiétudes largement formulées à cette réunion. Dans le cas contraire cette étude s’acheminerait vers une formalité administrative, un désenchantement citoyen et une défiance envers les politiques publiques.

Crédits photo : Jvillafruela

Publié par FNE Isère

Le Lundi 08 juillet 2019

https://www.fne-aura.org/actualites/isere/3-elements-a-retenir-de-la-reunion-publique-sur-letude-de-zone-du-sud-grenoblois/

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