Campagne « AU FEU ! » : signalez les brûlages de déchets !

Agissez avec nous pour limiter la pollution de l’air

La campagne « AU FEU ! » s’inscrit dans le cadre d’un projet soutenu financièrement par l’ADEME, l’agence de la transition écologique, en lien avec les 8 communautés de communes concernées par le plan de protection de l’atmosphère. Réalisée deux fois par an, au printemps et à l’automne, elle doit permettre de recenser les brûlages illégaux, grâce aux signalements des « Sentinelles de l’air » sur le site et l’application Sentinelles de la nature, un outil de sciences participatives développé par FNE. Les données récoltées permettront de mieux comprendre, mesurer et qualifier le phénomène de brûlage à l’air libre des végétaux sur le territoire du Plan de Protection de l’Atmosphère.

La première édition de la campagne « AU FEU ! » a lieu du 3 au 14 avril 2023. Au cours de cette période, signalez les brûlages dont vous êtes témoins ! Vous participerez à la collecte de données scientifiques* et contribuer à une meilleure compréhension du phénomène de brûlage.

Pollution de l’air : un enjeu sanitaire et environnemental prioritaire

La pollution de l’air correspond à la modification de la composition de l’air par des polluants nuisibles à la santé et à l’environnement. Les oxydes d’azote, les particules fines et l’ozone constituent les principaux polluants atmosphériques.

Sur notre environnement, ces polluants ont des incidences sur les cultures et les écosystèmes. Sur notre santé, de nombreuses études montrent qu’une exposition à la pollution atmosphérique, même à de faibles niveaux de concentration, joue un rôle sur l’espérance de vie, la mortalité et sur le développement de maladies cardiovasculaires et respiratoires.

La combustion à l’air libre des végétaux est une activité fortement émettrice de polluants. Outre la gêne qu’elle peut occasionner pour le voisinage et les risques d’incendie qu’elle engendre, elle contribue de manière significative à la pollution atmosphérique. Par exemple, bruler 50kg de déchets verts émet autant de particules que 13 000 km parcourus par une voiture diesel récente.

Dans la métropole grenobloise, où la pratique du brûlage est encore trop souvent observée, les niveaux de pollution de l’air dépassent régulièrement les limites réglementaires. Il est urgent d’agir, surtout quand on sait que la pollution de l’air provoquerait chaque année près de 4 300 décès prématurés dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Afin d’améliorer la qualité de l’air, le troisième Plan de Protection de l’Atmosphère de Grenoble-Alpes-Dauphiné s’est fixé comme objectif de faire respecter l’interdiction de brûlage des déchets verts.

* Vos données seront ensuite transmises par nos soins à l’ADEME dans le cadre de l’opération Observatoire SENTINELLES DE L’AIR et Campagnes « AU FEU ! ».

Campagne organisée grâce au soutien financier de l’ADEME.