Le Tichodrome, centre de sauvegarde de la faune sauvage

Présentation d’un centre de sauvegarde de la faune sauvage

Le Tichodrome est un centre de sauvegarde de la faune sauvage. Comme indiqué, c’est une structure d’accueil où sont recueillis les animaux sauvages blessés ou en difficulté, afin d’être soignés et remis en état pour être ensuite relâchés dans leurs habitats naturels. En gros, c’est un mélange entre hôpital et maison de convalescence pour la faune sauvage.
Ces centres accueillent principalement des espèces d’oiseaux très variées (plus d’une centaine d’espèces différentes par an) tels que :

• des rapaces diurnes (buse variable, faucon crécerelle) ou nocturnes (chouette hulotte)
• des passereaux (geai des chênes, pinson des arbres, …)

En fonction de leur situation géographique, ils peuvent recevoir :

• des mammifères terrestres (des hérissons, écureuils et chauve-souris)
• et aussi des mammifères marins (des phoques ou des loutres) sur la côte Atlantique (ou Outre-mer)

L’accueil de ces animaux est aussi dépendant des infrastructures que les centres possèdent.

Qu’est-ce que « Le Tichodrome » ?

Il y a de ça presque 20 ans, un groupe de naturalistes se réunit pour créer un nouveau centre de sauvegarde de la faune sauvage en Isère. C’est grâce à l’initiative de Mireille Lattier que l’association naquit ainsi en 2005. Le Tichodrome en tant que structure d’accueil vit le jour bien plus tard, en 2011. Si six années ont été nécessaire entre la création de l’association et l’ouverture du centre c’est qu’il a fallu un énorme travail de recherche de financements, de mise en place de partenariats, de prospection pour un lieu d’accueil, de recrutement de bénévoles au début pour faire vivre et grandir l’association, etc.

Si vous êtes intéressé.e.s pour lire les péripéties de la création du centre, elles sont relatées dans leur bulletin d’actualités ici : http://www.le-tichodrome.fr/Actu-Ticho-actualite-sauvegarde-faune-sauvage-58.html

Durant l’année d’ouverture, le Tichodrome a pu accueillir trente espèces différentes, soit 162 pensionnaires. Depuis cette année-là, le nombre d’arrivées d’animaux au centre n’a fait qu‘augmenter jusqu’à atteindre le maximum des capacités d’accueil en 2019 : c’est 2045 animaux qui ont été pris en charge ! Le centre est normalement dimensionné pour recevoir 1900 animaux par an. Les deux dernières années ont été quelques peu difficiles pour le centre, « seulement » 1809 animaux ont été recueillis, représentant tout de même 121 espèces différentes.

Le Tichodrome n’est pas seulement un centre d’accueil, puisqu’il a diversifié ses missions. Il a notamment des missions d‘information et de sensibilisation, que ce soit par téléphone (6000 à 7000 appels par an), sur les réseaux ou par des articles dans des journaux locaux. Leurs missions de sensibilisation ne se font pas toutes seules : ils sont en partenariat, par exemple, avec la LPO pour la protection des busards cendrés. N’oublions pas bien sûr FNE avec qui ils sont membres partenaires depuis plusieurs années.

Bénévoles pour l’été ou pour l’année

Le Tichodrome étant une association de protection de la faune sauvage, il recherche souvent des bénévoles, services civiques et autres pour étoffer leurs équipes et aider aux soins. La période la plus critique sont les mois d’étés. En plus de l’huile de coude, le Tichodrome a toujours besoin de matériel divers car beaucoup de dons sont en plastique qui ont, hélas, une durée de vie assez courte. Et ce n’est pas que le matériel puisque des consommables pour les soins ou de la nourriture sont aussi nécessaires et même vital.

Donc si vous n’avez pas le cœur trop sensible et que vous souhaitez donner votre temps pour aider des animaux blessés suivez ce lien : http://www.le-tichodrome.fr/benevolat.html
Si vous préférez juste donner du matériel ou aider autrement, allez plutôt ici : http://www.le-tichodrome.fr/on-recherche.html

Ou bien, si vous aimez faire de la voiture ou à l’occasion de vos trajets quotidiens, il reste toujours la possibilité de faire bénévole récupérateur. Cela consiste simplement à aider au transport des animaux pour les amener jusqu’au centre ou faire l’aller-retour chez les vétérinaires par exemple. La moitié des animaux viennent jusqu’au centre directement grâce aux découvreurs eux-mêmes. Mais lorsqu’ils ne le peuvent pas, des bénévoles font tout ou partie du trajet (les frais de déplacement sont déductibles des impôts).

Réseau des centres de sauvegarde de la faune sauvage

Vous vous en doutez peut-être, mais le Tichodrome n’est pas le seul centre de sauvegarde de la faune sauvage qui existe en France. Il en existe une centaine (dans l’Hexagone et en Outre-mer). Si vous n’êtes pas en Isère et que vous trouvez des animaux blessés et que vous ne savez pas où les emmener ou si vous souhaitez participer concrètement à la sauvegarde de la faune sauvage, c’est ici qu’il faut regarder :

• http://www.ufcs.fr/
• https://www.reseau-soins-faune-sauvage.com/

Parrainage et aide diverses

Il existe aussi d’autres manières d’aider le Tichodrome qu’en lui prêtant vos bras. Vous avez la possibilité de soutenir un ou des animaux via du parrainage. Ceci vous permet d’avoir des nouvelles et des photos de votre « filleul » pour la durée de son rétablissement avec la possibilité d’assister à son relâcher.

Vous pouvez les aider grâce au moteur de recherche « Lilo » : http://www.le-tichodrome.fr/le-Tichodrome-est-sur-LILO-actualite-sauvegarde-faune-sauvage-160.html

Le centre étant une association loi 1901, il reste toujours l’adhésion classique qui vous permettra de recevoir leurs newsletter par la même occasion. Elle n’est disponible que pour les adhérents : http://www.le-tichodrome.fr/don-sauvegarde-de-la-faune-sauvage.html

Et enfin vous pouvez les suivre sur les divers réseaux sociaux tels que Facebook ou sur Instagram.