Face à la crise de l’eau dans le Val d’Allier, qui a peur de la concertation ?

Cette démission surprise serait «la conséquence de plusieurs contrariétés venant des usagers du monde agricole » dont une lettre très récente émanant des Chambres d’agriculture de l’Allier et du Puy de Dôme « remettant en cause la démarche complète engagée par l étude » !

Il est vrai que les volumes d’eau consommés par les irrigants n ont cessé d augmenter dans le bassin de l’Allier pour passer de 15 millions de mètres cube en 2008 à 35 millions en 2019, sans que l on recueille jusqu ici, l avis de tous les autres usagers. Les Chambres d’agriculture de l’Allier et du Puy de Dôme refusent donc de continuer la démarche de concertation avec les autres usagers de la ressource en eau, préférant sans doute les décisions historiquement prises dans leurs cercles restreints.

Plus d’un mois après la démission de Mr Ferrand, la Commission Locale de l’Eau est à l’arrêt.

La concertation menée jusque là ne doit pas s interrompre sous pré texte que la situation de la ressource en eau n est pas conforme aux intérêts ou aux vœux d’une des parties.

FNE demande donc instamment à Mr Mathurin, Préfet du Puy de Dôme de convoquer sans délai le Comité de Territoire afin de poursuivre la concertation et d aboutir à un partage durable et équilibré de l’eau, précieux bien commun.

Face à la dérive climatique qui s’accélère, avançons avec ceux qui veulent avancer !

Retrouvez ci-dessous notre communiqué de presse commun avec FNE Allier, Puy-de-Dôme, AURA, SOS Loire vivante et la fédération de pêche du Puy-de-Dôme.