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Portrait de bénévole : Georges

Depuis tout petit, Georges a grandi au contact de la nature. Enfant, il passait son temps au chalet associatif des Amis de la nature en Chartreuse, ou au bord du lac de Laffrey taquiner le poisson. Depuis, il a gardé un attachement fort à ces valeurs, qu’il concrétise en s’engageant dans l’associatif. Présent dès les débuts de ce qui deviendra la FRAPNA Isère, puis FNE Isère, il garde une place importante dans la représentation de l’association dans les instances de l’eau.

Jeudi 30 mars 2023 Vie associative

Qu’est-ce qui t’a amené vers le domaine du militantisme écologiste ?

Georges Ravanat – J’ai toujours eu ce lien avec la nature. Mais le virus du militantisme est arrivé assez tôt, dans ma jeunesse. J’ai fait partie des constructeurs du Tricastin (centrale nucléaire du Tricastin, située dans la Drôme). J’ai tout de suite vu les très grands dangers du nucléaire et son impact sur les milieux. Je me suis donc investi dans la concertation et l’éveil des consciences.

Quels sont les grands sujets de ton histoire militante à la FRAPNA puis FNE Isère ?

Le nucléaire, les sujets liés à l’énergie, mais surtout l’eau. J’ai notamment lutté pour que l’agglomération grenobloise conserve un gestionnaire d’eau potable aux capitaux 100% publics. La communauté gère l’eau potable, sans penser en premier aux bénéfices à faire. L’agglomération a la meilleure eau d’Europe pour une aire urbaine de 500 000 habitants. C’est une grande victoire. Aujourd’hui, je continue d’être présent aux instances de l’eau.

 

Quelles sont les forces de l’association ?

Le fait de faire du lien, d’être une structure pour porter des projets, de permettre aux gens de s’organiser. Les actions de sensibilisation, le festival du cinéma nature et environnement, ça permet de toucher un public qui n’est pas forcément déjà sensibilisé. Le travail d’éducation à l’environnement, avec les enfants par exemple, c’est un aspect vraiment important pour moi, indispensable.

Et au fond, qu’est-ce qu’il faut pour devenir un bon bénévole ?

La foi dans la nature, tout simplement. Le plus gros problème, ça reste toutes les bêtises qu’on peut voir et entendre sur la Nature. Pourtant, ça semble élémentaire : si on la détruit, impossible de survivre ! Une fois que tout le monde se sera mis ça dans la tête, ça ira bien mieux. L’avantage du bénévolat, c’est que la parole est plus franche : elle n’est pas suspendue à l’argent, elle ne dépend pas d’un mouvement politique. Il n’y a aucun intérêt à dire des mensonges. C’est ça la force des bénévoles. Agir en tant que bénévole pour cette cause, ce n’est pas facile, mais ça en vaut le coup. Un bénévole aura toujours l’impression de faire quelque chose d’utile pour le monde.

Publié par FNE Isère

Le Jeudi 30 mars 2023

https://www.fne-aura.org/actualites/isere/portrait-de-benevole-georges/

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