Appel à dons : volons au secours des chauves-souris de la Mine du Verdy

Située sur la commune de Pollionnay, l’ancienne mine du Verdy figure parmi les 343 Réserves Naturelles françaises.

Des fougères, des papillons, des reptiles, des lichens, des insectes et même des crustacés… Le Verdy est un véritable refuge pour la biodiversité sur un territoire de plus en plus sujet aux pressions d’urbanisation.

Parmi la faune sauvage remarquable qu’elle abrite se trouvent de nombreux chiroptères (des chauves-souris) tous protégés. Sur les 34 espèces de chauves-souris décomptées en France métropolitaine, au moins 10 fréquentent la Mine du Verdy.

Les chauves-souris : des espèces aussi précieuses que fragiles

Les chauves-souris jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement des écosystèmes : elles mangent des moustiques, participent à disperser des graines et à fertiliser les sols grâce à leurs excréments. Ce sont également des espèces dites « parapluies » : leur présence étant directement liée à la qualité du milieu dans lequel elles se trouvent, leur protection assure celle d’autres animaux et végétaux. Hélas, ce petit mammifère nocturne est de plus en plus vulnérable. La faute au morcellement de son territoire, à la pollution lumineuse mais aussi aux dérangements incessants pendant son hibernation.

Pour vivre, et notamment hiberner, certaines espèces sont dépendantes des sites souterrains, or ces derniers se font de plus en plus rares dans le Rhône. La Mine du Verdy constitue l’un des rares milieux indispensables à la conservation des chauves-souris.

Gérer la Mine du Verdy c’est participer à la préservation d’un patrimoine naturel départemental et plus largement à l’équilibre de nos écosystèmes. Depuis 2005, c’est à la Région Auvergne Rhône-Alpes que revient le devoir de financer le suivi de la réserve naturelle. Pourtant, la Région a décidé de ne plus apporter de subvention ni en 2023, ni en 2024 pour mener à bien le plan de gestion de la mine.

Aidez-nous à continuer de préserver cet écrin de biodiversité !

Aujourd’hui, nous continuons de mener des actions pour valoriser et préserver cet espace ainsi que les espèces qu’il abrite. Cet engagement a un coût ! En participant à notre appel à dons de fin d’année, vous nous aidez à financer des actions réalisées en 2023 et d’autres prévues en 2024  :

1- Garantir la tranquillité des chauves-souris

Afin de limiter au maximum les intrusions dans la mine, notre association a renforcé la sécurisation du site en 2022. Des éléments sont encore à apporter, comme des panneaux de signalétique rappelant l’interdiction de pénétrer sur site. Des passages réguliers sur site permettent également de s’assurer que personne ne s’y est introduit sans notre accord.

2- Entretenir les galeries

La Réserve Naturelle du Verdy est volontairement laissée en libre évolution. Il reste toutefois nécessaire de maintenir l’accès aux galeries de la mine et à l’extrémité de la parcelle. Un chantier éco volontaire est organisé chaque printemps pour élaguer le minimum requis et déplacer les éboulis. Par la même occasion, les spéléologues du Comité Départemental de Spéléologie du Rhône interviennent bénévolement pour vérifier l’état du matériel adapté pour se déplacer dans les galeries de la mine, et le remplacer au besoin. Le matériel est à notre charge.

3- Mener des actions pour suivre l’évolution de la biodiversité de la mine

Années après années, nous améliorons les connaissances sur la biodiversité du Verdy. Nous réalisons des actions pour inventorier les insectes, végétaux, et bien sûr les chauves-souris ! Pour ça, nous organisons au moins un comptage hivernal permettant de suivre l’évolution des effectifs et la santé de chaque espèce hibernant dans la mine.

Ensemble, volons au secours des chauves-souris en continuant de préserver leur habitat !

Vous pouvez bénéficier d’un abattement fiscal à hauteur de 66% du montant de votre don dans la limite de 20% du revenu imposable. Un don de 50 € ouvre par exemple droit à une réduction d’impôt de 33 €, un don de 100 € à une réduction de 66 €. En cas de dépassement du plafond (de 20% du revenu imposable), l’excédent est reportable sur l’année suivante (dans la limite de 5 ans).

Crédit photo de couverture : C. Maliverney