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Aéroport de Chambéry : les autorités oublient les pollutions !

L’aéroport de Chambéry Savoie-Mont-Blanc est propriété du département. Il est géré par Vinci Airports jusqu’en 2029, un an avant les Jeux Olympiques d’hiver. A cette échéance il y aura possibilité de reconduire ce même opérateur ou de changer de délégataire ...voire d’abandonner la vocation aéroportuaire du site !

Mercredi 18 décembre 2024 Pollution

L’activité est en tous les cas intense et elle se développe de plus en plus, surtout du côté aviation générale (jets privés et vols de loisirs). A l’opposé de l’aviation commerciale (dans ce cas spécifique surtout les vols en provenance du Royaume Uni, notamment en saison d’hiver) l’aviation générale n’a aucune règle particulière pour les vols intérieurs. On comprendra donc aisément que le Pilatus décollant depuis l’aéroport et larguant les parachutistes plusieurs fois par jour à la belle saison évolue en totale liberté. Cet avion qui, selon Antivol 73, consomme 200 litres de carburant à l’heure, est la face émergée de l’iceberg.
Dans ce secteur de l’aviation d’affaires et de loisirs, la plate-forme aéroportuaire de Chambéry-Aix-les-Bains arrive en troisième place nationale après Paris-Le Bourget et Nice-Cannes. 3500 mouvements de petits avions sont recensés annuellement, essentiellement du 15 décembre au 15 avril, concernant 12 000 à 13 000 passagers dont on devine qu’ils ne font pas partie des travailleurs pauvres !
L’aviation dite commerciale enregistre environ 200 000 passagers et 40 mouvements d’avions en période de pointe.
Pour autant les documents d’urbanisme sont étrangement discrets sur la présence sur leur territoire de cet aéroport, comme effacé du paysage.
Il engendre pourtant une pollution aussi bien phonique qu’atmosphérique de proximité engendrant en outre des gaz à effet de serre.
Circulez il n’y a rien à voir !

Le public doit être consulté

Tant que la commission consultative de l’environnement regroupant usagers, collectivités locales, associations de défense de l’environnement et de riverains dormira du sommeil de l’injuste, comme depuis plusieurs années, la situation aura de la peine à évoluer. Pourtant une telle commission aéroportuaire, selon le code de l’environnement, doit se réunir au moins une fois par an. Encore faut-il, c’est la loi, que les autorités, ici le préfet de Savoie, s’y conforment.
A cette occasion les citoyens pourraient faire remonter leurs préoccupations. La revendication d’Antivol 73, partagée par FNE Savoie, va dans ce sens.
Peut-être pourrait-on également évoquer la question du devenir de l’aéroport. Un sujet qui n’est pas tabou aux yeux de Nicolas Mercat, maire du Bourget-du-Lac, qui a lancé quelques pistes de réflexion lors de la réunion publique.
Il est grand temps que le débat citoyen prenne son envol. Il y va de la santé et de l’avenir de tous les citoyens de la zone la plus peuplée de Savoie qui est directement concernée.

(c) Florian Pépellin – CC BY-SA 4.0 commons wikimedia

Publié par FNE Savoie

Le Mercredi 18 décembre 2024

https://www.fne-aura.org/actualites/savoie/aeroport-de-chambery-les-autorites-oublient-les-pollutions/

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