Ciné-débat et coquelicots
Vous avez été plus de 70 participants au ciné-débat !
Depuis septembre 2018, les citoyens se rassemblent sur les places des villes et des villages pour demander au gouvernement l’interdiction des pesticides de synthèse. L’association Nous voulons des coquelicots est à l’origine de ce mouvement. Le cap des 500 000 signatures a été dépassé et la mobilisation se poursuit tous les 1er vendredis du mois sur la place publique.
A Chambéry, les associations porteuses du rassemblement –Greenpeace Chambéry, Les Amis de la Terre et la FRAPNA Savoie – vous proposent de se retrouver après le rassemblement du 1er mars (rdv exceptionnellement à 18h), à 19h15 au cinéma l’Astrée pour (re-)regarder le documentaire Zéro phyto 100% bio. Ce documentaire met en lumière des initiatives locales déjà en place dans des communes françaises démontrant qu’une autre façon de gérer les espaces publics et la restauration collective est possible.
La projection sera suivie d’un débat avec des acteurs locaux de la restauration collective engagés dans la démarche du bio et du local :
- Alain GAVILLET : responsable cuisine au Lycée Vaugelas de Chambéry.
- Florent BOISSON : représentant de Leztroy, restauration collective éco-responsable
- Thierry GUILLOCHEAU, responsable de Biocoop Chambéry (Maché) et Pierre TRESCARTE, responsable de Biocoop Grésy-sur-Aix.
Pour l’occasion, le cinéma l’Astrée propose un tarif unique de 5€ (place disponible dès à présent).
Nous vous attendons nombreux !
Crédit photo : Markus Spiske on Unsplash

SYNOPSIS (site officiel du documentaire)
Après Insecticide Mon Amour, le réalisateur Guillaume Bodin présente Zéro phyto 100 % bio, son nouveau documentaire. Une enquête passionnante sur plusieurs communes françaises qui n’ont pas attendu l’entrée en vigueur le 1er janvier 2017 de la loi Labbé interdisant l’utilisation de pesticides dans les espaces publics pour changer leurs pratiques. Ce film met aussi en avant les pionniers de la restauration collective biologique et leurs partenaires : associations, entreprises, agriculteurs, ingénieurs, artisans qui ensemble contribuent à l’amélioration de la qualité des repas dans les collectivités. Les associations Générations Futures, Bio Consom’acteurs et Agir Pour l’Environnement sont à l’initiative de ce projet.
UNE PETITE RÉVOLUTION EST EN MARCHE DANS LA GESTION DES ESPACES VERTS.
À Versailles, Miramas, Grande-Synthe, Langouët et Laurenan, la présence de pesticides chimiques de synthèse dans les espaces publics est déjà de l’histoire ancienne. À budget constant, voire inférieur, ces villes et villages arrivent à maîtriser les herbes folles autrement et fleurir ou cultiver des surfaces auparavant inutilisées. Cette dynamique écologique renforce les liens sociaux, permet de préserver la santé des techniciens comme des citoyens et engendre d’autres projets, notamment culturels.
Privilégier les espèces vivaces et endémiques, aider les professionnels et les citoyens à adopter de nouveaux réflexes, inciter les entreprises à innover pour mieux répondre aux nouvelles pratiques paysagères sont autant d’actions qui participent à une gestion écologique globale des villes, tout en respectant la santé des habitants.
DU 100 % LOCAL ET BIOLOGIQUE DANS LA RESTAURATION COLLECTIVE, C’EST POSSIBLE !
Le projet de loi imposant 20 % de produits issus de l’agriculture biologique dans la restauration collective n’a pas été adopté au Sénat, mais cela n’a pas empêché certaines communes de prendre les devants. À Mouans-Sartoux, la régie agricole municipale répond à l’essentiel des besoins alimentaires de la commune. Le reste est fourni par des fermes biologiques locales. À Langouët comme à Paris, dans les 2e et 5e arrondissements, les élus ont adopté des mesures drastiques pour améliorer la qualité des repas et collaborent étroitement avec des agriculteurs bio et des associations de leur région.
Comme le dit le maire de Barjac, « nourrir, c’est aimer », alors pourquoi « lésiner » quand il s’agit de nourrir nos enfants ? Les populations des hôpitaux, des prisons, des écoles ou des maisons de retraite n’ont-elles pas droit à une alimentation saine et de qualité ?
Conscients de leurs responsabilités en termes de santé publique et d’environnement, ces acteurs de terrain ne livrent pas de solutions toutes prêtes, mais décrivent plutôt les étapes qu’ils ont franchies pour mener à bien leurs projets. Leur expérience montre que toutes les communes, quelles que soient leur taille et leur couleur politique, peuvent changer leurs pratiques.
Un débat intéressant après la projection du film
Vous avez été plus de 70 participants à venir voir le documentaire de Guillaune Bodin et à poser vos questions aux 4 intervenants locaux venus pour l’occasion. Un débat intéressant et un combat à poursuivre chaucn à notre niveau.

Publié par FNE Savoie
Le Vendredi 15 février 2019
https://www.fne-aura.org/actualites/savoie/cine-debat-et-coquelicots/
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