Pas d’atoll pour le surf sur le lac du Bourget : la mobilisation de FNE Savoie a payé

Dès l’annonce de la possible création de cet équipement artificiel de 60 mètres de diamètre au beau milieu du plus grand lac naturel de France, FNE Savoie avait fait savoir qu’il s’opposait à ce projet délirant. Un projet qui a sidéré tout le monde, y compris bon nombre d’élus et la population locale et régionale. Très vite nous avons lancé une pétition qui a atteint plus de 21 000 signataires. Les réseaux sociaux, les médias, se sont emparés du dossier qui a fait le buzz auprès de l’opinion publique en majorité opposée à la dénaturation du site. Nous avions décidé de ne rien lâcher jusqu’au retrait du projet. Ce n’était pas pour satisfaire un quelconque ego associatif, mais pour défendre ce qui demeure notre valeur fondamentale, celle de tous les citoyens conscients des enjeux qui se jouent autour de tels projets : la défense de l’environnement et la lutte contre l’artificialisation des milieux : lacustres comme dans ce cas, ou terrestres dans d’autres cas.
Des associations nous ont rejoint dans ce constat, comme les Amis de la Terre, Greenpeace Chambéy, Acclame, Extinction rébellion. Elles étaient prêtes à nous accompagner dans nos actions futures si le projet n’avait pas été retiré.
Il manque cependant une pièce au dossier. La validation, par les élus décideurs, de l’abandon signifié par la société Okahina Wave. Parce que le lac du Bourget appartient à l’Etat et qu’il est géré par la communauté d’agglomération Grand Lac qui ne peut se désintéresser d’un projet privé. En ce sens nous avons demandé un rendez-vous au président de Grand Lac, maire d’Aix-les-Bains, afin de clore définitivement ce dossier et de repartir sur des bases nouvelles au service de nos valeurs communes.

(c) Florence Chantepie