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Rencontrer un Circaète…

En ces premiers jours très frais de printemps, une trentaine de personnes sont réunies en fin de matinée dans la salle des fêtes de Curienne. L’objet de cette sortie nature organisée par la FRAPNA ? Assister à une présentation du Circaète Jean-le-Blanc animée par un bénévole de la LPO, et espérer rencontrer ce magnifique rapace…

En entame de cette journée, Gilles Clocher nous explique les caractéristiques de l’Aigle aux serpents, dont on estime la population à une vingtaine de couples en Savoie. Majestueux, pouvant atteindre 1,75m d’envergure, ce rapace discret au plumage brun et au torse blanc, également migrateur, a pour particularité de se nourrir quasi-exclusivement de serpents, dont la vipère aspic, contre laquelle il semble immunisé.

Sa présence dépend donc fortement des conditions météorologiques… Les printemps et étés pluvieux, peu propices à la sortie des reptiles, peuvent donc obliger cette espèce volontiers erratique à changer de lieu d’habitation pour s’installer quelques dizaines de kilomètres plus au sud. Le rapace a également la particularité de pratiquer le vol stationnaire aux heures chaudes, tel le faucon pèlerin, utilisant les courants ascendants et réussissant l’exploit de faire du sur place sans un seul battement d’ailes. Cette technique de chasse lui permettra de mieux repérer les serpents et, le cas échéant, les lézards et batraciens dont il se délecte également. Nichant au sommet des résineux, avec une vue dégagée sur les environs, le couple de Circaètes s’occupe de son petit durant 3 mois avant que ce dernier ne prennent son envol, généralement à la mi-juillet.

Notre groupe se met alors en route après un pique-nique partagé, sur le chemin menant au Mont Saint Michel, pour tenter d’apercevoir un couple de Circaètes observé depuis plusieurs années entre Curienne et Challes-Les-Eaux. Malheureusement, les températures encore hivernales et la pluie auront raison de notre opiniâtreté à observer ce rapace peu commun et nous devrons nous contenter d’une buse variable, de mésanges charbonnières et d’un beau chevreuil. Les enfants, heureux malgré tout d’avoir pu en savoir un peu plus sur le Circaète, nous font promettre de revenir dès que les températures seront plus clémentes et que le rapace montrera alors le bout de son bec…

Florence VIRETTI

 

Crédit photos : Martin Mollet (bandeau) et Florence Viretti (groupe)

Publié par FNE Savoie

Le Lundi 26 mars 2018

https://www.fne-aura.org/actualites/savoie/rencontrer-un-circaete/

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