Portrait de ceux qui font FNE Ain #5

Manuela Arrot, 68 ans, vice-présidente de FNE Ain

Membre du conseil d’administration depuis 2003, je suis entrée dans l’association (la Frapna à l’époque) quand le loup a fait son entrée dans l’Ain. En tant qu’adhérente, j’avais déjà participé à des sorties nature, mais c’est l’envie de défendre le loup et la Nature qui a fait que je me suis engagée dans l’association.

Depuis toute jeune je suis proche de la nature et en particulier des animaux. Fascinée par le loup dès l’âge de 13 ans, j’ai voyagé chez nos voisins d’Europe (Pologne, Slovénie, Italie, Espagne entre autres) pour tenter de l’observer.
Je me suis formée petit à petit sur les oiseaux et les mammifères, et continue d’apprendre encore !

Aujourd’hui je suis à la retraite et consacre une partie de mon temps à m’occuper de mon exploitation avec mon mari : j’œuvre pour la protection des grands prédateurs, ce qui ne nous empêchent pas d’élever des moutons !
J’aimerais aussi avoir plus de temps pour dessiner, jardiner, et m’occuper de mes chiens, chevaux, poules… Je suis aussi correspondante pour le centre Athénas, qui recueille les animaux en détresse. Egalement bien occupée par mon engagement dans plusieurs associations de protection de la faune et de l‘environnement.

Pour finir, quelques mots de James Oliver Curwood :
« Il y a une émotion encore plus forte que celle de tuer, c’est celle de laisser en vie. »

Mon souhait : sauver la biodiversité, qui est garante de notre survie … car nous allons vers la sixième extinction des espèces…

Olivier Coffin, 32 ans, chargé de communication / animateur nature / référent santé environnement à FNE Ain

Salarié à FNE Ain depuis octobre 2014, c’est un ami qui m’a contacté pour me proposer de postuler alors que j’étais en plein voyage de fin d’études. Directement après avoir validé mon diplôme, je commençais ma mission dans l’association ! Pour moi c’est un rêve de travailler pour une association dont la mission est de protéger l’environnement, et de côtoyer des personnes qui partagent ces valeurs.

Préserver le vivant est ma plus grande motivation : j’ai beaucoup appris et je me forme en permanence pour développer mes compétences au service de la protection de la nature. J’apprécie de pouvoir aider mes collègues et les bénévoles de l’association à mettre en valeur leurs actions et à disposer d’outils pour être plus efficace. A chaque fois que j’ai l’impression de contribuer à quelque chose de plus grand, j’ai le sentiment de faire ma part pour protéger la planète.

En dehors du travail, je suis bien occupé, entre le projet de création d’un écolieu, le bénévolat à la Chouette (Maison de l’Ecologie et de la Décroissance à Bourg-en-Bresse), le jardin… et aussi des formations en Communication Non Violente, techniques de gouvernance partagée et d’intelligence collective, et Biodanza.

D’après moi, ces pratiques sont complémentaires à la préservation de l’environnement, car un esprit serein est plus à même d’être au service du vivant. Je partage les mots de Thomas d’Ansembourg : « On ne peut pas préserver la nature là-devant si on ne peut pas préserver la nature là-dedans. »