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présentation 4 ème PLAN SANTE -ENVIRONNEMENT AuRA

La pollution atmosphérique : une priorité dans ce 4e plan

Mardi 02 avril 2024 Éducation / sensibilisation Santé

Le 4 mars 2024, Isabelle Piedpremier et Chantal Pelletier se sont rendues à Marcy l’Etoile (69) sur le site VétAgro Sup pour assister à la présentation du quatrième plan régional de Santé- Environnement Auvergne Rhône Alpes.

Cécile Courrèges, directrice générale de l’Agence régionale de Santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes et Fabienne Buccio, Préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont présenté le 4ème plan régional Santé-environnement 2024-2028 (PRSE4) en présence de plus de 200 participants mobilisés par ces questions sur le terrain (services de l’Etat, élus locaux, universitaires, professionnels de santé, associations etc.).

Le PRSE, le cadre de référence de l’action régionale en santé environnement

Le Plan Régional Santé Environnement (PRSE) constitue le cadre de référence de l’action en santé environnement. Il vise à promouvoir un environnement favorable à la santé en réduisant les expositions environnementales qui impactent la santé, et en s’adaptant aux enjeux liés au changement climatique. Le PRSE est porté conjointement par les services de l’Etat et l’ARS et s’adresse ainsi aux intervenants qui peuvent agir en santé-environnement : collectivités territoriales, opérateurs et services de l’État, associations, professionnels…

Un projet régional, fruit d’une démarche concertée avec les acteurs locaux « Santé environnement »

De la même manière que les précédents PRSE, ce nouveau projet régional est issu des travaux qui ont impliqué près de 400 acteurs de divers horizons. Cette communauté régionale en santé environnement a permis d’enrichir le projet et de le rendre plus ambitieux, grâce à des ateliers en département et une consultation numérique d’envergure qui a permis de générer une centaine de contributions.

Des priorités régionales fixées en phase avec la démarche « Une seule santé » (One Health)

Le PRSE4 est structuré autour de 3 axes et 11 objectifs stratégiques conçus dans une approche intégrée et unificatrice en lien avec la démarche « Une seule santé » (One Health) qui vise à intégrer que la santé des hommes est intrinsèquement liée à celles des animaux et écosystèmes ainsi que les perturbations de l’environnement générées par l’activité humaine.

  1. Le premier axe comporte un ensemble d’actions visant à développer les connaissances, informer et sensibiliser les acteurs sur les enjeux de santé-environnement en Auvergne-Rhône-Alpes pour garantir une meilleure maîtrise des facteurs environnementaux qui influent sur la santé.

  2. L’axe 2 prévoit une vingtaine d’actions visant à réduire les expositions des populations aux déterminants environnementaux de la santé pour contrer le nombre croissant de pathologies liées à la dégradation de notre environnement et à l’érosion de la biodiversité.

Des actions sont prévues pour :

  • réduire l’exposition aux risques liés aux espèces à enjeux pour la santé (chenilles processionnaires, moustiques, tiques, ambroisie ou berce du Caucase),

  • améliorer la surveillance des zoonoses (maladies transmissibles de l’animal à l’homme et inversement),

  • améliorer la gestion des ressources en eau (accompagnement des collectivités dans la démarche Plan de gestion de sécurité sanitaire de l’eau pour l’eau potable, accompagnement de projets d’utilisation d’eaux non-conventionnelles)

  1. le troisième et dernier axe prévoit lui de renforcer la mobilisation des élus et acteurs locaux, acteurs clé dans la mise en place de cadre de vie propice à la santé de tous. Un travail d’animation dans les territoires sera engagé pour mobiliser les acteurs, les accompagner et faire émerger des projets locaux en phase avec les enjeux en santé environnement.

  • primaire, au collège, au lycée, en études supérieures et en enseignement professionnel et technique.

  • La Fresque du Climat qui permet aux individus et organisations de s’approprier le défi de l’urgence climatique. C’est un outil scientifique, neutre et objectif qui est fondé sur les données issues de rapports du GIEC, accessible grâce à une approche ludique et pédagogique et impactant car il favorise l’engagement des participants dans un échange constructif.

La suite de cette réunion s’est concentrée sur la mention de plusieurs acteurs impliqués dans la protection de l’air et du climat :

  • Airattitude qui est une plateforme collaborative gratuite pour que chacun puisse contribuer à améliorer la qualité de l’air et de l’environnement.
  • Fresque Air qui est un kit pédagogique adapté pour informer les élèves à l’école

L’après midi, a été consacrée à des ateliers ( 2 / personnes) malheureusement une seule de nos demandes a été retenue et nous n’avons donc suivi que celui consacré à la qualité de l’air.

Cet atelier d’une durée d’une heure était consacré à l’Orientation d’Aménagement et de Programmation Qualité de l’air.

Présentation des secteurs d’émission d’oxydes d’azote émises par la combustion des carburants fossiles. Les NOx regroupent différents oxydes d’azote : monoxyde d’azote, dioxyde d’azote et protoxyde d’azote.

Le NO2 ou dioxyde d’azote est un polluant qui provient des processus de combustion. L’air est composé d’environ 80% d’azote (N2) et sous de hautes températures, celui-ci s’oxyde en NO et en partie aussi en NO2 par réaction avec l’O2 (oxygène). Le NO s’oxyde ensuite en NO2 dans l’atmosphère. Le dioxyde d’azote peut causer des irritations aux yeux, au nez et à la gorge et peut aussi causer par inhalation, des irritations des poumons et réduire la fonction pulmonaire. Dans les zones avec beaucoup de NO2, le risque de crise d’asthme est accru, tout comme le nombre d’hospitalisations dues à des problèmes du système respiratoire.

Sources d'azote gazeux

Enfin, le chauffage au bois a été le thème abordé dans la dernière partie de l’atelier.

le chauffage au bois est responsable de 46% des émissions de PM2,5.La combustion du bois pour le chauffage peut causer l’émission de polluants que l’on appelle les particules fines. Il s’agit en réalité de particules volantes d’une taille inférieure à 10 microns (PM10) ou de taille inférieure à 2,5 microns (PM2,5). Plus la particule est fine, plus elle pénètre loin dans notre système respiratoire et plus elle peut être nocive. Ces particules sont dues à une combustion incomplète de la biomasse. Plus la combustion est complète, moins il y a d’émission de particules fines.

Afin d’abaisser l’émission de particules du chauffage au bois, il faut donc optimiser la combustion et donc le rendement de l’appareil de chauffage. Pour cela il faut :

  1. Un appareil performant et correctement dimensionné ;

  2. Qui soit installé, utilisé et entretenu correctement ;

  3. Alimenté avec du bois de qualité.

Chauffage au bois et qualité de l'air : le bois

Chauffage au bois et qualité de l'air : la combustion

Publié par FNE Puy-de-Dôme

Le Mardi 02 avril 2024

https://www.fne-aura.org/actualites/puy-de-dome/presentation-4-eme-plan-sante-environnement-aura/

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