Pesticides en jardinerie : bonne nouvelle !

Vente de pesticides : la réglementation a évolué

Depuis le 1^er janvier 2019, vendre des pesticides pour un usage non professionnel est interdit. Les promotions ou publicités de ces produits sont également interdites.

Concrètement, les jardineries grand public ont dû retirer de nombreux pesticides de leurs rayons. Certaines marques ont également dû changer leurs produits et adopter des molécules « biocontrôle » moins dangereuses.

Vérifier le respect de la réglementation

L’objectif de cette campagne était de vérifier l’application de la nouvelle réglementation. Pour cela, nous avons sollicité des bénévoles. Leur mission : visiter des points de vente en région AURA.

Au préalable, nous avons formé les bénévoles à reconnaître les pesticides et à identifier ceux désormais interdits. En cas de doute, les chargé.e.s de mission de FNE AURA étaient là en renfort.

Les résultats de notre campagne

48 bénévoles ont visité 57 points de vente en 2020. Auxquels il faut ajouter les 72 bénévoles pour 77 points de vente visités en 2019.

• En 2020, nous ne relevons aucun signalement non-conforme.
• Les points de vente visités ne vendent plus de pesticides de synthèse pour les jardiniers amateurs.
• La réglementation est appliquée.

Nous invitons les participants, formés et expérimentés, à rester vigilants et à nous informer en cas de non-conformité observée. Comment ? : via notre application Sentinelles de la nature.

« Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse. L’agence de l’eau est un établissement public de l’État qui œuvre pour la protection de l’eau et des milieux. Elle perçoit des taxes sur l’eau payées par tous les usagers et les réinvestit auprès des maîtres d’ouvrages (collectivités, industriels, agriculteurs et associations) selon les priorités inscrites dans son programme « Sauvons l’eau 2019-2024 ». Plus d’information sur www.eaurmc.fr »

L’agence de l’eau soutient les actions préventives visant à réduire à la source les pollutions (pesticides, nitrates …) qui menacent les captages d’eau potable. Ces pollutions rendent l’eau plus difficile à traiter et donc plus chère au robinet. Le seul traitement des pesticides a un impact estimé sur le prix de l’eau de 20 à 60 cts€/m3. La réduction des pollutions à la source est plus efficace et moins coûteuse.