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Loi Climat et Résilience – Interpellons nos députés !

Interpellons nos député(e)s dès maintenant sur le projet de Loi Climat-Résilience ! En quelques clics, vous pouvez montrer que les citoyens attendent de leurs représentants des engagements forts et ambitieux pour notre avenir. Pour interpeller vos député(e)s, complétez le formulaire ci-dessous.

Jeudi 11 mars 2021 Climat

Nos 6 demandes

« 77 % des français considèrent aujourd’hui que le réchauffement climatique est une urgence absolue. » C’est ce que révèle un récent sondage commandé par les Nations Unies. Pourtant, le projet de Loi Climat et Résilience proposé par le gouvernement est loin de répondre à cette urgence. Ainsi, France Nature Environnement lance une campagne d’interpellation des députés. L’objectif ? Leur demander de soutenir nos six propositions dans le vote de la Loi Climat et Résilience.

1) Sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux de la transition

L’éducation à l’environnement permet à tout·e citoyen·ne de (re)prendre conscience de son lien fondamental avec la nature. Elle incite à s’interroger et aide à comprendre et à mesurer les impacts de ses choix sur l’environnement. C’est un aspect indispensable pour que nous devenions toutes et tous acteurs de la transition écologique.

C’est pourquoi nous demandons un plan d’éducation à la transition écologique, global et transversal. Celui-ci devra concerner non seulement l’Éducation nationale, mais aussi l’ensemble de la population française.

2) Préserver la diversité de nos forêts

Les forêts françaises sont fortement impactées par le changement climatique. En effet, ce dernier accentue les invasions biologiques et la mortalité due au stress hydrique des arbres. ​ Le scolyte a détruit en France 10 millions de m3 de bois d’épicéa. Le hanneton détruit les forêts de chênes et de hêtres dans le sud-Oise…​ Ainsi, nous devons rendre les forêts plus résilientes si nous souhaitons continuer à bénéficier des nombreux services qu’elles nous rendent. En effet, elles constituent des puits de carbone et aident à lutter contre les changements climatiques. Ce sont aussi des refuges de biodiversité. Enfin, elles produisent du bois, fixent les sols, filtrent les eaux, etc.

C’est pourquoi nous demandons que, lorsque des arbres sont replantés, il soit rendu obligatoire de choisir des espèces diversifiées, de préférence locales et adaptées au changement climatique.

3) Abolir les avantages fiscaux pour le transport routier

Aujourd’hui, la politique fiscale française favorise encore les modes de transport les plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES) et de polluants de l’air. ​ Une telle politique freine le report vers des modes de transport moins polluants, comme le transport ferroviaire ou fluvial. Ce report est pourtant urgent ! En effet, la pollution de l’air est à l’origine de plus de 500 000 décès prématurés (= avant 65 ans) en Europe par an. Par ailleurs, elle coûte chaque année 101,3 milliards d’euros en France.

C’est pourquoi nous demandons, d’ici 2022, la suppression du dégrèvement supplémentaire sur le gazole accordé au transport routier de marchandises. L’enjeu est de le mettre progressivement au même niveau de fiscalité que les automobilistes particuliers.

4) Accompagner la rénovation énergétique des bâtiments

Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie en France (44%). Il représente directement 18% des émissions de gaz à effet de serre. 94% des logements devraient faire l’objet d’une rénovation thermique. Cela permettait d’économiser 150 millions de tonnes équivalent CO2 d’ici 2040, et près de 11 milliards d’euros sur la facture énergétique des ménages.

C’est pourquoi nous demandons que la rénovation énergétique des bâtiments soit obligatoire, performante et accompagnée. Elle doit être assortie de moyens techniques et financiers la rendant accessible à tous les ménages.

5) Diminuer la consommation de protéines animales

La consommation globale de protéines animales (viandes, lait, œufs, poissons, etc.) est en constante augmentation. Du champ à la fourchette, les activités agricoles et alimentaires représentent 36% des émissions de GES françaises. Dans la ration moyenne d’un·e Français·e, les protéines animales représentent 67% des GES émis. Il est donc nécessaire de diminuer sensiblement notre consommation de protéines animales par habitant.

C’est pourquoi nous proposons de consommer « Moins et Mieux », de remettre en cause l’élevage industriel, de soutenir un élevage durable lié au sol et de remplacer une partie des protéines animales par des protéines végétales. (Voir notre article « Priorités vitales #4 »)

6) Instaurer un délit de mise en danger de l’environnement

Les dommages environnementaux sont complexes à réparer et souvent irréversibles. Pourtant, aujourd’hui, il faut attendre une catastrophe pour que les comportements dangereux pour l’environnement soient condamnés. Tant que la pollution n’a pas eu lieu, un comportement dangereux pour l’environnement ne peut pas être condamné. C’est le cas même s’il viole délibérément les obligations de sécurité ou de prudence prévues par la loi.

C’est pourquoi nous demandons la création d’un « délit de mise en danger de l’environnement ». Celui proposé dans le projet de loi est inapplicable et son champ d’application est très réduit. Nous demandons donc sa réécriture pour le rendre opérationnel.

Interpellez vos député(e)s !

Pour suivre nos actualités concernant la Loi Climat et Résilience, rendez-vous sur notre page Facebook ou sur la page nationale de France Nature Environnement.

Publié par FNE Haute-Savoie

Le Jeudi 11 mars 2021

https://www.fne-aura.org/actualites/haute-savoie/projet-de-loi-climat-resilience/

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