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Rhônergia : La CNR a déjà de quoi produire 10 fois l’équivalent de ce projet archaïque

Le projet de barrage Rhônergia accumule les torts : investissement financier à haut risque, faible production énergétique, gros impacts sur le cours d’eau et la biodiversité. Il est décrié par les associations de protection de l’environnement car en matière de production énergétique, il existe déjà de nombreuses alternatives plus durables et respectueuses de la nature. Exemple : l’optimisation et le suréquipement massif des usines hydroélectriques existantes.

Mardi 27 février 2024 Eau Énergie

La transition énergétique, c’est AVEC la transition écologique

La concertation publique sur le projet de centrale hydroélectrique Rhônergia prendra fin cette semaine. Nous savons déjà que 70% des cours d’eau du bassin Rhône-Méditerranée risquent de ne pas atteindre le bon état exigé par l’Europe (directive-cadre européenne sur l’eau du 23 octobre 2000) du fait de leur artificialisation, notamment par les barrages hydroélectriques. Un barrage de plus, c’est une pression supplémentaire sur nos rivières, or ce n’est plus soutenable. D’autant plus que les projections en matière de rendement d’un tel ouvrage sont très pessimistes si l’on considère que le Rhône perdra près de la moitié de son débit d’étiage à horizon 2050 en raison du changement climatique.

Pour l’association FNE AURA, Il est possible de faire beaucoup mieux en matière de productible et pour bien moins cher. Comment ? En investissant dans l’adaptation de notre parc hydroélectrique existant. Jacques Pulou, pilote du Réseau Eau et milieux aquatiques de FNE AURA, le dit :

« Il n’est ni nécessaire ni même souhaitable de réaliser de nouveaux ouvrages. Nos efforts doivent se concentrer sur la rénovation du parc hydroélectrique français et, en priorité, sur les 400 usines les plus puissantes de ce parc qui sont aussi notre propriété commune. »

L’avenir de l’hydroélectricité, c’est la modernisation de l’existant

L’avenir de la filière se joue sur les 400 grandes centrales hydrauliques publiques qui concentrent 90% du productible actuel. Or, la plupart de ces centrales ont plus de 60 ans et n’ont fait l’objet d’aucune modernisation ! Rénover ce parc, c’est aussi limiter les impacts sur nos écosystèmes naturels et éviter d’équiper les rares sites encore préservés. De plus, la performance de l’hydroélectricité française se joue dans sa capacité à assurer les pointes de consommation. Un peu moins de la moitié de ces centrales sont dites « pilotables » et peuvent de ce fait répondre aux besoins énergétiques à la demande, sans être trop dépendantes de paramètres extérieurs comme les conditions climatiques ou encore le niveau d’eau.

Rénover l’existant pour améliorer la production hydroélectrique, à la fois en quantité et en qualité, sans impacter davantage les cours d’eau et la biodiversité, c’est possible et prioritaire !

Contacts presse

  • Jacques PULOU, pilote du Réseau Eau et milieux aquatiques, 06.72.03.95.35.
  • Séverine LATOUR, chargée des relations avec la presse, 06.19.89.85.49.

Pour aller plus loin

Photo : Le Rhône entre Loyettes et Saint-Romain-de-Jalionas – © J.Pulou.

Publié par FNE Auvergne Rhône Alpes

Le Mardi 27 février 2024

https://www.fne-aura.org/communiques/region/rhonergia-la-cnr-a-deja-de-quoi-produire-10-fois-lequivalent-de-ce-projet-archaique/

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